Egypte

Janvier 1990

Mon circuit en rouge (cliquer pour agrandir)
Mon circuit en rouge (cliquer pour agrandir)

Suite du Niger

 

Le Caire ; une ville de 16 millions d'habitants (1990), ville infernale où tous les automobilistes klaxonnent en permanence et où il est bien difficile de connaitre les priorités sur la route. Traverser une rue pour un piéton est un sport dangereux. Le nom des rues est écrit en arabe, impossible à déchiffrer pour moi. Quelques grands axes sont sous-titrés mais il y en a peu. Je sais que je n'apprendrais pas à lire l'arabe, mais par contre apprendre à lire les chiffres est relativement facile et s'avèrera très utile.

 

Une nouvelle monnaie, la Livre Egyptienne, c'est la quatrième depuis mon départ.

Une Livre = 2,20 francs. Bizarrerie - les billets sont imprimés une face en arabe et l'autre en Anglais.

Je pensais rencontrer plus de difficultés que cela pour changer de monnaie régulièrement, mais il me suffit de mémoriser un bon repaire d'équivalence et la conversion se fait automatiquement dans ma tête. J'ai toujours aimé le calcul mental, ça aide dans ces situations.

En arrivant, je me rends dans un bureau d'information pour trouver un hôtel bon marché et si possible pas trop loin du centre. L'hôtel choisi est au 8 ème étage d'un immeuble et représente la surface de 2 ou 3 appartements. Je paie 5 livres la nuit, petit déjeûner compris (11 F). En me rendant à cet hôtel, sac sur le dos, je suis accosté tout au long du trajet par des gens qui veulent m'emmener dans un hôtel, qu'ils disent très bon marché. Ils font office de rabatteurs pour les hôtels du quartier.

 

L'Egypte, c'était un mes rêves d'y aller, un peu comme le Sahara.

Au consulat français, je dis à l'employée (française) qu'elle a de la chance de travailler en Egypte. Elle me regarde un peu furieuse en me disant : "quoi ? on voit bien que vous n'y vivez pas. C'est infernal ici, les gens vous marchent dessus sans vous regarder, c'est impossible de circuler et de stationner en voiture. On a rien ici, pas de distraction, beaucoup de bruit et la pollution en prime". Bon ben, ça vous donne d'entré une image différente de celle que vous aviez vue de la France. Et, elle avait raison.  

Mais, comme je voyage avec l'esprit de découverte des populations et modes de vie, je zappe cette comparaison avec notre petit confort en Europe et veut rester dans la peau d'un enfant qui découvre ses jouets au pied du sapin de noël.

 

Je suis quand même tenté de dire que les gens ici manquent de savoir vivre. J'ai comme l'impression qu'en disant cela je suis influencé par ce que j'ai entendu à l'ambassade de France. Par exemple, il est impossible de voir une file d'attente, c'est "au plus fort la poche". Dans le bus, les gens vous marchent dessus tellement c'est bondé. Par contre, le métro est un modèle de propreté avec une organisation à la française, jusqu'au ticket. Il faut dire qu'il est neuf, construit par la France et inauguré par Jacques Chirac en 1987.

J'utilise le tramway pour visiter la ville. Il est très lent en raison des véhicules qui le bloquent constamment aux carrefours. Les taxis sont peu chers mais ils procèdent différemment avec les étrangers. Ils annoncent le prix de la course avant le départ alors qu'ils ont un compteur. Ce forfait proposé est d'environ 10 fois celui qui serait affiché. Alors il faut négocier, et je suis ressorti une dizaine de fois des taxis parce qu'ils refusaient de faire fonctionner leur compteur.

 

Je reste 4 jours au Caire pour essayer d'obtenir des visas.

L'Arabie Saoudite, pour lequel je n'avais pas pu obtenir de visa touristique lors de mon escale à Djeddah me refuse à nouveau le visa. En fait, je comprends que n'étant pas musulman ils ne donnent de visas que pour le business. Eh bien, je décide d'aller dans leur sens et j'écris à l'adresse de l'éleveur de pigeons à Djeddah pour lui demander une invitation pour affaire. Si cette personne est intéressée par ma visite je demanderais un visa.

Je regrette de ne pas avoir pris de photos à l'ambassade tellement il y avait de candidats pour un voyage à la Mecque - plus de 300 personnes. Tout est organisé pour ce type de visa, plus de 10 guichets sont ouverts en permanence. Je demande dans la file d'attente ce qu'il faut pour obtenir ce visa et on me répond qu'il suffit de présenter ses papiers et prouver que l'on est musulman. J'aurais du mal à prouver que je suis musulman et je doute que tous ces pèlerins puissent s'égarer de leur itinéraire qui les conduit à la Mecque.

J'ai quand même obtenu un visa pour le Pakistan et l'assurance que j'obtiendrais celui de la Jordanie à la frontière du pays.

Pour Israël, si je veux garder la possibilité d'aller ensuite dans d'autre pays arabes je dois entrer et sortir par la frontière de Jordanie. C'est la seule manière de ne pas se retrouver avec le tampon israélien sur son passeport. Le tampon israélien sur un passeport bloque l'obtention de visas pour la plupart des pays arabes.

 

Visite du musée Ramsès II : c'est toute l'histoire de la vie des pharaons. C'est magnifique mais long, trop long pour quelqu'un qui n'est pas fanatique des musées.

Les pyramides de Giza : Une des sept merveilles du monde. Situées à 20 km du Caire, elles sont impressionnantes, surtout si l'on s'imagine l'époque où elles ont été construites, il y a plus de 4500 ans. La plus grande atteint une hauteur de 137 m.

Le trajet en bus pour les atteindre n'est pas triste. Je suis immergé dans le tohu-bohu de la vie locale.

 

Quelques prix pour apprécier le coût de la vie : (rappel : 1 p (livre) = 2,20 francs). Un repas = 2 à 3 p, un sandwich = 0,5 p, 1 kg de banane ou orange = 1 p, une paire de chaussettes = 1 p, bus en ville = 0,10 p, métro = 0,25 p, bus Le Caire-Tarafrat (300 km) = 13 p, une nuit d'hôtel à Tarafrat = 2 p

 

Pour envoyer mes pellicules photos en France à partir du Caire, il faut passer les pellicules au contrôle. Je ne sais pas en quoi consiste exactement ce contrôle et je décide d'attendre et d'envoyer le tout d'Israël.

 

Oasis de Farafra : c'est le premier oasis sur la route sud-ouest à 300 km environ. Ici, tout est cultivé à la main presque comme il y a 2000 ans. Il est quelquefois difficile de trouver de la nourriture à acheter car les gens ici vivent un peu en autarcie. Un jour, j'ai eu très soif et je n'ai pas pu trouver d'eau potable, alors j'ai acheté un kg d'oranges que je me suis enfilé pour étancher ma soif. Il existe une source d'eau chaude et les gens d'ici boivent cette eau. Je trouve qu'elle a un goût bizarre.

J'y ai rencontré des gens qui plantaient des oignons et je me suis proposé pour les aider pendant une heure environ. Nous avons assez peu échangé car ils ne parlaient pas anglais, mais c'était un moment sympathique. Ils nivellent le terrain, très sableux, par petits rectangles de 10 m²environ et aménagent des rigoles pour alimenter ces parcelles en eau. Une fois plantée ils recouvrent la parcelle d'eau et doivent répéter cette opération régulièrement.

 

Oasis de Dakhla : deuxième oasis plus au sud et beaucoup plus important. Autour de celui-ci des millions d'ha de désert. Ici, l'eau est puisée dans des puits. Dans certains endroits on voit de très grands travaux d'entrepris pour niveler le sable afin d'en faire des champs cultivables. Je ne peux pas prendre de photos car à cet endroit je suis assis près de militaires et ici, méfiance, toutes les photos sont susceptibles de représenter un intérêt stratégique.

A un moment, je veux sortir de ce village pour entrer dans des plantations qui m'intéressent. Eh bien, je suis stoppé à la sortie par un soldat qui me fait comprendre, dans son langage, que c'est interdit d'aller dans cette voie. Il aurait pu être méchant si j'avais insisté plus. Je rebrousse mon chemin et détourne tout simplement ce passage par une autre piste et je peux visiter toutes les cultures et l'élevage en "zéro pâturage". Là, il y a très peu de cultures sous abris, c'est un stade de développement plus avancé que dans le premier oasis.

 

Les chants islamiques dans le bus, j'en ai ma claque. C'est toujours le même air, sans musique. A chaque période de la prière, 5 fois par jour, la radio diffuse ces chants pendant près d'une demi-heure. On les retrouve dans les cafés, les restaurants, les commerces, toujours diffusés très forts à vous casser les oreilles. C'est du bourrage de crâne.

Sur ce parcours des oasis il est assez difficile de rencontrer les égyptiens car il y a trop de touristes et on nous voit trop pour le côté business. Cela fausse la relation. Et les touristes se retrouvent dans les mêmes hôtels, les mêmes restaurants, les mêmes endroits touristiques,……. mais ce n'est pas cela que je suis venu découvrir.

Je reste près d'une heure chez un forgeron qui fabrique des bèches à partir d'un simple rectangle de ferraille plat.

  

Tout est fait à la masse et rien d'autre, il suffit seulement d'avoir des biceps.

 

Des pigeonniers sont installés sur les balcons des immeubles.

Les WC publics sont souvent immondes, au point qu'il est souvent préférable de trouver un petit coin extérieur pour faire ses petits besoins.

 

Les dunes se déplacent au gré des vents. J'avais déjà vu cela dans le Sahara, sans conséquences particulières. Mais ici il s'agit de dunes quelquefois monstrueuses qui bordent la route. Résultat – on arrive devant une "congère" de sable, par similitude avec la neige, et le chauffeur n'a pas d'autre option que de détourner la dune. La dune reste en place et la ligne électrique ou téléphonique continue de suivre l'ancienne route. Les employés ont tout simplement rehaussé les poteaux au fur et à mesure que la dune s'élevait. Il arrive de tomber devant une dune qui barre la route et mesure plus de 20 m de hauteur.

 

Ville d'Asyût : je cherche un hôtel à 2 p. Je m'y présente,…. Mais pour moi ce sera 8 p. Je fais 4 autres hôtels avec le même résultat. Je finis par trouver un club, genre foyer de jeunes. Il est complet mais on accepte que j'y plante ma tente. Finalement, le responsable juge qu'il fait trop froid et je passe 2 nuits dans une pièce qui me sert de chambre. Dans ce foyer de jeunes, il y a un mariage et en m'approchant pour prendre des photos, je me trouve invité, happé malgré moi à la soirée.

 

Mariage : J'avais longtemps rêvé d'être invité un jour à un mariage, mais là je ne suis pas du tout en tenue et je n'ai plus le choix. La mariée a 22 ans et le marié 26. Je prends la fête en cours de déroulement, vers 19 heures. Au moment où j'entre, les mariés sont assis dans des fauteuils, un orchestre joue de la musique égyptienne pendant que la famille défile devant les mariés pour se faire filmer avec eux. Les mariés sont immobiles avec un sourire figé pendant tout ce défilé, …… les pauvres ! Ensuite, les mariés se lèvent et vont dans une grande salle avec 300 assiettes contenant une part de gâteau et un coca devant. Les mariés entrent seuls au départ pour découper leur gâteau et se "donner la becquée" mutuellement. Pendant cette scène, seuls un caméraman, deux personnes pour tenir les projecteurs, un organisateur et moi-même sont présents. Ensuite les portes s'ouvrent et c'est la ruée sur les assiettes. Je n'ai pas été oublié.

Après ce petit dessert, tout le monde retourne dans la salle de départ, les mariés reprennent leurs fauteuils et quelques hommes dansent devant eux au son de la musique. Aucune femme ne danse, mise à part une petite fille de 10 ans environ. Les invités se contentent de frapper dans leurs mains assis devant les mariés. Vers 21 h 30, tout le monde part et la fête est terminée.

 

Le lendemain, je pars visiter le couvent Sainte Marie à Asyût où Joseph, Marie et Jésus ont séjourné 4 mois pendant leur fuite d'Israël, pour éviter le massacre des nouveaux nés (selon la bible). C'est en fait une grotte qui leur a servi de refuge. On y a construit une église à l'intérieur.

En allant vers cette grotte j'avais remarqué un cimetière sur le bord de la route et quelques grottes dans la montagne. Au retour je demande au taxi de me laisser près de cet endroit. Il ne veut pas s'arrêter, l'endroit est interdit aux visites et je dois insister très fortement pour qu'il se décide à stopper. Je longe ce cimetière sur 3 à 400 m pour trouver une entrée et j'entre précipitamment au moment où il n'y a personne autour de moi. Mais quelqu'un me voit au loin et me crie dessus. Je fais semblant de ne pas entendre, de toute façon je ne comprends pas l'arabe, et j'accélère mon pas. Comme à l'intérieur c'est un vrai labyrinthe il peut toujours essayer de me chercher. C'est un cimetière immense avec des dômes sur la plupart des tombes – de vraies petites maisons complètement vides - bizarres ! mais ô combien intéressantes. A un moment, j'entends du bruit et je me dirige dans cette direction. Je tombe sur un homme et deux petites filles qui puisent de l'eau dans un puits creusé à l'intérieur d'une tombe. Ils transportent cette eau vers leur "maison" aménagée dans une autre tombe. Ils sont surpris de me voir et je ne peux pas dire qu'ils soient contents, mais, après un bonjour et un sourire, je continue tranquillement mon chemin au milieu des tombes.

En fait, les tombes sont très spacieuses et des gens très pauvres ont élu domicile à l'intérieur. Combien sont-ils ? Je n'en ai aucune idée, mais j'ai très bien compris pourquoi cet endroit est interdit, encore plus pour les touristes.

En sortant du cimetière, je me rends dans la montagne où j'avais aperçu des grottes. Ce sont d'anciennes tombes qui datent de bien avant le cimetière. On y voit des ossements au fond. Cette montagne est une zone militaire et avant de descendre je prends soin de changer la pellicule de mon appareil, au cas où j'aurais été vu prendre des photos. En cas d'ennui, j'aurais donné la pellicule vide de l'appareil pour les satisfaire. Mais tout se passe bien et je garde le tout.

 

Luxor : Une ville Egyptienne, peut être la plus touristique du pays. Magnifiques ruines que je visite de jour et de nuit. (Photos ++)

Je loue un vélo et je pars visiter la vallée des rois. Elle se situe à environ 10 km de Luxor. Les tombes de nombreux rois égyptiens ont été creusées dans la montagne – de vraies galeries aux murs décorés de peintures égyptiennes et hiéroglyphes. (Photos interdites)

A mon retour à l'hôtel, j'ai un début d'abcès dentaire qui me fait souffrir toute la nuit. Je suis bien content d'avoir emmené quelques doses de pénicilline que m'avait ordonnées un dentiste anglais à Londres avant mon départ.

 

J'avais prévu de prendre le bateau à Luxor et de remonter jusqu'à Qena, en felouque. Ce sont les bateaux à voiles qui naviguent sur le Nil. Mais j'ai eu un peu peur d'avoir le mal de mer et certains touristes qui ont fait cette balade l'ont trouvée ennuyeuse. En plus, je venais de passer ma rage de dent et je n'étais sans doute pas dans mes meilleures dispositions.

Je décide donc de prendre le bus pour Hurgada, au bord de la mer rouge.

A mon arrivée à Hurgada je suis accueilli par 4 hôteliers. Ils attendent les touristes à la descente du car. Ils se les arrachent, si bien que c'est moi qui fais le tarif maximum que je veux y mettre, 5 p. J'apprends après qu'il y a tellement de ballades organisées autour d'Hurgada qu'ils touchent environ 25 % du prix de ces ballades. Entre autres la visites des coraux et poissons de la mer rouge, que j'ai payé 25 p, et la traversée par bateau pour aller au Sinaï, 50p (que je n'ai pas pris).

Pour les coraux, la mer rouge possède "soit-disant" les plus beaux du monde. Mais je me méfie lorsqu'on annonce ce genre de chose car je sais que chaque place dit la même chose. Des expéditions sont organisées à la journée sur une ile au milieu de la mer rouge, en emmenant tubas et palmes. Il suffit de nager en surface et de regarder le fond – 3 à 10 m de profondeur.

Je m'inscris pour cette balade auprès de l'hôtel, avec un autre français. On nous fait attendre – apparemment il y a un problème ! – non, non ça va s'arranger. Vers 11 heures, nous partons et embarquons sur un bateau de pêche et surprise, nous ne sommes que tous les deux, pas d'autres touristes avec nous. Nous apprendrons un moment après, car notre skipper ne parle que quelques mots d'anglais, que les vrais bateaux de croisières étaient complets ou déjà partis et pour ne pas perdre deux clients, l'hôtelier avait loué ce bateau, qui essayait tant bien que mal de nous trouver un endroit avec des coraux et des poissons. Bon, ce n'était pas le top, mais nous avons quand même vu des poissons de toutes formes et toutes les couleurs. Nous regrettions de ne pas avoir vu les coraux annoncés, sans doute pas à la bonne place.

 

D'Hurgada au Sinaï par le canal de Suez : Je préfère rejoindre le Sinaï par le bus. C'est long, 12 heures de trajet, mais au moins je n'ai pas le mal de mer. La traversée de la mer rouge est très mouvementée et certains jours, la mer est si mauvaise que les bateaux font demi-tour.

Je pensais découvrir des paysages différents, mais je rêvais, c'est du désert, du désert. Idem pour la traversée du canal de Suez, le bus passe en tunnel et on n'a aucune vision du canal à partir du bus. Je regrette de ne pas avoir prévu une halte ici.

Côté Sinaï, c'est plus intéressant et nous traversons plein de petits villages que le bus ravitaille en pain, c'est assez marrant à voir. Nous arrivons à 6 h du soir au village Ste Catherine, au pied du mont Sinaï.

Le lendemain matin, visite du monastère Ste Catherine. Autrefois, on y récupérait les ossements des morts, mais je ne sais pas dans quel but.

Ensuite, je marche sur les pas de Moïse, destination le haut du mont Sinaï. C'est dur, dur, surtout que je suis chargé à 10-12 kg pour dormir au sommet dans le refuge à 2600 m. La nuit, la température descend à 0° et il faut un bon sac de couchage car il n'y a rien, aucune couverture, et on dort au sol ….. comme Moïse. Nous sommes 8 à dormir, 3 français, une chinoise, 2 anglais, 1 égyptien et 1 libanais.

Le lendemain matin nous sommes réveillés à 5 h 30 par plus de 30 personnes qui étaient montées pour découvrir le lever de soleil. Magnifique spectacle.

Après ce petit périple en montagne, d'où j'en reviens avec mal au mollet, je me dirige vers la petite ville de Nuweiba où j'avais donné l'adresse en poste restante à l'éleveur de pigeons Saoudien. Malheureusement, aucun courrier ne m'attend. Je décide de faire une croix sur ce projet de périple Saoudien. Tant pis, j'aurais essayé jusqu'au bout.

De Nuweiba, direction Aquaba par bateau, à la pointe extrême sud de la Jordanie (coût 20 dollars).