Bahrein

Du 29 octobre au 4 novembre 2014

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Bahreïn
Une île d'environ 600 km2 (à peine un demi département), reliée à l'Arabie Saoudite par "une route sur la mer" d'environ 20 km. Un désert de sable avec plein de pétrole autour - sur lequel vivent quelques 1 200 000 personnes, dont plus de la moitié sont des travailleurs étrangers (Indiens, Pakistanais et Bengalis [du Bangladesh] principalement).

Un tout petit pays connu principalement pour son grand prix de formule 1 qui se déroule chaque année au mois d'avril.

Quelques troubles au moment du Printemps Arabe, - c'est plutôt calme en ce moment, mais l'armée et la police sont bien visibles.

Arrivé à 3 h du matin, je fais passer le temps à l'aéroport jusqu'à 6 h, et je loue une voiture pour 6 jours. J'en ai pour 100 € - incroyable. (Prix du litre d'essence : 20 cts d'euro). Pas vraiment facile de se lancer dans la cohue de la circulation sans aucune expérience du pays, surtout qu'ils ne connaissent pas l'usage du clignotant. Beaucoup de sens uniques - je galère pendant plus de 2 heures pour trouver mon hôtel, et je laisse la voiture pour la journée, - trop difficile de trouver une place. 


Le lendemain je change pour un hôtel plus approchable par une voiture. C'est un hôtel musulman, pas vraiment pour étrangers - mais c'est exactement ce que je cherche. Pas de papier toilette, juste la petite douchette accolée aux WC ! Je descends en demander - "si vous en voulez il faut aller en acheter au magasin à côté, c'est quelque chose de trop personnel" (!!!) Heureusement que je prévois. Je n'ai jamais appris à me servir de la douchette, et je me demande bien comment ils se sèchent après ? - et je ne suis pas sûr de trouver facilement quelqu'un pour m'expliquer le bon usage. Mais en y réfléchissant bien, ils sont au moins aussi logiques que nous, - est-ce qu'on s'essuie les mains sales avec du papier ?
J'ai beaucoup plus de contacts avec les travailleurs étrangers qu'avec les "Bahreïniens. Ce sont eux qui sont à l'extérieur au soleil et "au fourneau". 

Les Bengalis représentent le bas de l'échelle avec des salaires à partir de 220 € par mois, nourris et logés dans des dortoirs, ...jusqu'à 24, sur 3 niveaux de lits. 

Contrairement à la France, la construction n'est pas en crise ici, c'est phénoménal, avec des maisons construites sur des terre-pleins gagnés sur la mer - que du très haut de gamme. Je me demande bien pour qui toutes ces habitations ? Si c'est dans un but de développement touristique, je ne vois pas vraiment d'attrait ici. Sans doute d'autres objectifs - Bahreïn faisant partie des paradis fiscaux !
Impossible de trouver des "bédouins" dans le désert, ni de troupeaux de moutons - c'est l'ère de la voiture et du téléphone. Il faut chercher pour trouver les quartiers où la vie est encore authentique (telle que je me l'imagine !).

L'eau du robinet n'est pas potable. Des camions-citernes sillonnent les rues pour distribuer l'eau "alimentaire". Une partie de cette eau sort des usines de désalinisation, - on croirait voir des raffineries de pétrole !

On ne connait pas notre bonheur de vivre dans un pays au climat tempéré, avec 4 saisons et tous les temps, sans extrême. Ici on se cache du soleil avec des maisons dans la pénombre, si ce n'est la lumière artificielle dans la journée. Le "Bahreïnien" sort de sa maison climatisée (ou du bureau) pour entrer dans sa voiture climatisée et retrouver un autre endroit climatisé. Le seul moment où il reste à l'extérieur est le soir et à la nuit tombée - et, je n'y suis pas pendant la saison la plus chaude ! Il fait 30 à 35 degrés.